Photographier la Voie lactée est un défi complexe qui nécessite une combinaison parfaite de conditions météorologiques, d’équipement spécialisé et de compétences techniques. La faible luminosité, les obstacles tels que les lumières urbaines et la nécessité d’une exposition prolongée rendent cette tâche difficile, mais les résultats spectaculaires en valent la peine. Découvrez nos 10 secrets pour photographier la Voie lactée :
1. Choisir une mise au point manuelle
La mise au point automatique est un atout indéniable dans de nombreuses disciplines photographiques, mais elle se révèle peu adaptée à la photographie nocturne. En effet, l’appareil peine à trouver un point d’accroche pour sa mise au point, ce qui rend difficile la focalisation précise sur des éléments tels que la voie lactée. Choisissez une mise au point manuelle tout en effectuant une mise au point à l’infini.
2. Ouvrir son diaphragme au maximum
Afin de capturer des détails saisissants qui ne passeront pas inaperçus, il est essentiel de choisir une ouverture de diaphragme maximale, telle que f/2.8, pour permettre à
davantage de lumière d’atteindre le capteur de votre appareil photo.
3. ISO autour de 3200
En ajustant la sensibilité ISO, tout comme l’ouverture du diaphragme, vous pouvez contrôler la quantité de lumière captée par le capteur de votre appareil photo. Idéalement, il est recommandé de travailler avec des sensibilités ISO autour de 3200, mais il est important d’adapter ce paramètre en fonction des résultats obtenus, car chaque appareil photo est unique et certains peuvent produire du bruit plus tôt que d’autres.
4. Travailler en format RAW
Pour préserver tous les détails de la scène, il est préférable de travailler en format RAW. Si vous devez retoucher l’image plus tard, gardez à l’esprit qu’il est plus simple de traiter
une image en RAW plutôt qu’en JPG ; il peut être nécessaire d’éliminer certains détails pour obtenir une photo parfaite.
5. Vitesse d’obturation lente
La vitesse d’obturation doit être d’environ 25/30 secondes. L’appareil photo doit être bien stable sur un trépied. Pour gagner en stabilité, vous pouvez utiliser une télécommande sans fil pour déclencher l’obturateur.
6. Choisir le bon moment
La préparation est essentielle pour capturer la beauté de la Voie lactée. Utilisez des applications telles que PhotoPills ou Stellarium pour planifier le moment où le centre galactique apparaîtra, ainsi que le moment où la lune sera à son apogée dans le ciel.
7. Le choix du matériel
La splendeur de la Voie lactée s’étend sur un arc de 180° dans le firmament.
Variez vos cadrages : un objectif de 12 mm pour des panoramas grandioses. Un 24 mm pour saisir le cœur et le début de cette voie céleste. Et enfin, un 50 mm pour un gros plan saisissant du centre galactique.
8. Le cadrage selon la position de la Voie lactée
La Voie lactée est invisible une bonne partie de l’année. Il faut généralement attendre le mois de mai pour qu’elle revienne, et ce jusqu’à la fin de l’automne. La position de la Voie lactée est différente d’un mois à l’autre. Elle sera verticale durant une partie de l’année, et plutôt horizontale au printemps et à l’automne. La hauteur de l’arc n’est pas la même non plus. Il sera donc plus facile de faire un panorama de voie lactée en été.
9. L’Histogramme
Le risque quand on photographie la Voie lactée est de cramer toutes les étoiles en surexposant la photo. Pour réussi à obtenir l’exposition optimale, vous devez utiliser l’histogramme. Lorsque le pic est située à un tiers du côté gauche, l’exposition est parfaite.
10. Le problème de la pollution lumineuse
Il est primordial de maîtriser la lecture de la carte de pollution lumineuse. En effet, même si vous vous rendez dans un lieu exempt de pollution lumineuse, il est possible que vous preniez votre cliché en direction d’une ville. Puisque la partie la plus fascinante de la Voie lactée (le centre galactique) se trouve vers le sud et le sud-est, assurez-vous qu’aucune ville ne se situe dans cette direction.