10 secrets pour choisir une maison de retraite

Lorsqu’il s’agit de choisir entre une maison de retraite ou une résidence pour personnes âgées, il est essentiel de prendre en compte divers éléments tels que votre santé, votre famille, votre localisation et vos revenus. Voici 10 secrets pour vous aider à faire le meilleur choix qui vous convienne.

1. Lister les différents établissements

Si vous ou un proche envisagez de rejoindre une maison de retraite, la première étape consiste à trouver l’établissement qui convient le mieux. La plupart des options sont des Ehpad, qu’ils soient publics, associatifs ou privés, tous étant conventionnés. On compte actuellement 6 850 Ehpad en France. Cependant, il existe d’autres types d’établissements tels que les Marpa, situées en milieu rural, les logements-foyers adaptés aux personnes sans incapacité bénéficiant de l’aide sociale, ainsi que les résidences seniors avec services, offrant un logement indépendant avec des services collectifs. Enfin, des solutions d’hébergement à durée limitée et des établissements d’accueil temporaire répondent à des besoins plus ponctuels.

2. Choisir un établissement en fonction de votre budget

Prendre en compte les coûts associés, tant pour le bénéficiaire que pour sa famille. Bien que les prix des soins et de la prise en charge de la dépendance soient strictement réglementés, chaque Ehpad est libre de fixer le prix de l’hébergement. Ainsi, les tarifs mensuels peuvent varier considérablement. Cela peut aller de 1 400 à 5 000 € pour un Ehpad, de 200 à 1 000 € pour un logement-foyer, et en moyenne près de 1 500 € pour une résidence service. Ces tarifs dépendent non seulement de la région où se trouve la maison de retraite, mais aussi des services proposés. Il est donc essentiel de se renseigner pour savoir si l’on est éligible à des aides financières de l’État.

3. Visiter l’établissement

Opter pour une admission anticipée est une décision judicieuse, car elle garantit une admission réussie. Cette démarche offre la possibilité de se préparer sereinement pour cette échéance future tout en augmentant les chances de trouver une place dans l’établissement souhaité. En effet, il n’est pas rare de devoir patienter plusieurs mois, voire plusieurs années, sur une liste d’attente avant d’obtenir une place convoitée. Ainsi, en anticipant cette admission, on évite les délais interminables et on se donne toutes les opportunités pour réaliser ses aspirations académiques.

4. Discuter avec l’équipe médicale

Bien que le ratio idéal soit de 6 soignants pour 10 résidents, la réalité est bien différente avec une moyenne actuelle de seulement 3. C’est pourquoi il est primordial d’échanger avec d’autres résidents afin de recueillir leurs impressions. En effet, leur ressenti permettra d’avoir une vision plus précise de la qualité de vie et des soins prodigués au sein de l’établissement.

5. Les critères géographiques

Les maisons de retraite en centre-ville sont souvent excessivement coûteuses, ce qui rend nécessaire un certain éloignement. Dans ce cas, il est essentiel de tenir compte de l’accessibilité de l’établissement : proximité d’une gare, présence de routes principales, mise en place de navettes par la structure, etc. Ainsi, la personne âgée pourra bénéficier de visites régulières et d’un soutien familial précieux.

6. Le délai d’entrée souhaité

Il est essentiel de trouver un équilibre entre le temps nécessaire pour mener une recherche approfondie et l’inutilité d’un délai excessivement long, qui ne ferait qu’accentuer l’angoisse. Il est primordial de consacrer un minimum de temps à visiter les différentes maisons de retraite et à réfléchir mûrement au projet pour votre proche.

7. La pathologie du patient

Évaluer le niveau de dépendance et la pathologie de votre proche afin de trouver la structure médicalisée la plus adaptée. En fonction de ces critères, vous pourrez choisir parmi trois options : les EHPAD, qui sont fortement médicalisés et peuvent accueillir des résidents très dépendants ; les USLD, situées dans les hôpitaux et destinées aux patients nécessitant des soins médicaux lourds ; et enfin les UCC, spécialement conçues pour accueillir des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence, mais qui sont encore valides.

8. Les aides sociales

Plus de 60% des Français estiment ne pas pouvoir assumer seuls les coûts d’une résidence pour personnes âgées. Heureusement, les autorités publiques prennent en charge une grande partie des dépenses liées à la dépendance grâce à diverses aides, souvent méconnues, qui ont été revalorisées dans le cadre de la loi Autonomie en vigueur depuis mars 2016. Pour en savoir plus sur ces aides, consultez
notre guide « L’APA et autres aides sociales ».

9. Les activités

Certains endroits offrent une salle de sport, un spa, voire même un salon de coiffure sur place. Le fondateur de RetraiteAdvisor met en garde contre ces situations. Lors de la visite, il est conseillé de consulter le planning des activités. Si celui-ci propose plus d’une dizaine d’activités par jour, il y a de fortes chances que l’établissement ne dispose pas d’un personnel suffisant pour les assurer.

10. L’emménagement

Après l’admission, il sera nécessaire de signer un contrat de séjour entre l’établissement et le résident, dans le mois qui suit. Il faudra également régler les détails concernant le logement précédemment occupé par la personne âgée. Il est essentiel d’apporter le petit mobilier du résident afin de personnaliser sa chambre, bien que le linge soit généralement fourni par l’établissement. Afin de faciliter l’intégration de la personne âgée, il est important de comprendre ses appréhensions et de la rassurer. Il faut garder à l’esprit que l’intégration réussie est le fruit d’un processus progressif qui demande inévitablement du temps d’adaptation.