Voici nos 10 secrets pour arrêter de fumer :
1. Arrêter de se cacher
Dans de nombreuses situations de la vie, il est essentiel de ne pas rester isolé lorsqu’on prend des décisions importantes. Cela s’applique également lorsque l’on souhaite arrêter de fumer. Prévenir son entourage permet de renforcer sa motivation, de trouver du soutien et de bénéficier de la bienveillance de ceux qui nous entourent. En partageant notre projet, nous nous offrons une meilleure chance de réussite.
2. L’accompagnement
L’accompagnement majore les chances de succès. On peut compter sur d’autres prescripteurs de substituts du tabac, comme les infirmiers, les masseurs kinés, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes.
3. Ne pas improviser
La réussite ne dépend pas uniquement de la volonté. Il est essentiel de se préparer à affronter ses faiblesses, en particulier en évaluant l’importance de la cigarette dans sa vie. Pour mieux comprendre son niveau de dépendance, nous vous recommandons de consulter des sites Internet fiables, de lire des journaux pertinents ou de réaliser des tests disponibles sur www.tabac-info-service.fr.
4. Modifier vos habitudes
Changer certaines habitudes en même temps que l’arrêt du tabac. Il est nécessaire d’effectuer un changement global. Par exemple, modifier ses trajets pour aller au travail en intégrant la marche ou le vélo. Il est également important de réduire la consommation de café et d’alcool, qui sont souvent associés à la cigarette. En effet, avec la désinhibition, les bonnes résolutions risquent de s’effondrer. Il est donc primordial d’adopter de nouvelles habitudes pour garantir le succès de l’arrêt du tabac.
5. Fuir les tentations
Il est parfois judicieux, surtout au début de notre parcours, de s’éloigner des situations où l’on sait que nous serons confrontés à des difficultés. Les moments de convivialité, notamment avec nos amis s’ils ne soutiennent pas notre démarche, peuvent être complexes à gérer. Lors d’une fête, autour d’un apéritif, le risque de se laisser aller est élevé. Il est important de veiller à ce que les festivités ne durent pas trop longtemps. Et rappelez-vous, le fait de ne pas consommer de tabac ou d’alcool ne signifie pas que nous ne sommes pas amusants !
6. Trouver un substitut
Il existe diverses alternatives pour arrêter de fumer, en dehors des traditionnels patches. Les gommes à mâcher sont également très efficaces, car elles permettent de combler le besoin de fumer dans des situations associées au plaisir de la cigarette. La cigarette électronique peut également être utilisée, seule ou en combinaison avec un substitut. Cependant, les professionnels de santé ne la recommandent pas en première intention, car elle est avant tout un outil commercial non remboursé, contrairement aux substituts traditionnels.
7. Oublier la pause cigarette
Diversifier ses activités de pause et de sensibiliser ses collègues. Opter pour une promenade revigorante plutôt que de respirer artificiellement la fumée toxique de la cigarette est préférable. Une autre alternative consiste à pratiquer la respiration abdominale pour se reconnecter à son corps et se détendre pleinement.
8. Savoir s’occuper utilement
Trouver des alternatives pour remplacer le temps passé à fumer, qui est souvent une solution de facilité pour combattre l’ennui. Les applications mobiles offrent des exercices de méditation pour apaiser l’esprit. Les puzzles et la cuisine sont également de bonnes options pour occuper les mains et l’esprit, tout en développant un goût plus prononcé pour les aliments après avoir arrêté de fumer.
9. Cumuler les économies
Il est recommandé de mettre de côté quotidiennement l’argent liquide économisé grâce à l’arrêt du tabac. Ces économies peuvent être utilisées pour se faire plaisir à un moment important. Il est impressionnant de constater la somme accumulée sur le long terme. Le prix des paquets de cigarettes ne cesse d’augmenter et pourrait atteindre un jour les 15 € déjà pratiqués
en Angleterre et en Australie.
10. Ne pas culpabiliser
En cas de reprise du tabac, il faut analyser la situation, en faire une expérience et se recentrer sur les bénéfices de l’arrêt. Ce n’est pas une faute de reprendre. La norme, c’est d’essayer au moins trois ou quatre fois avant d’arrêter définitivement. Quand on a été un fumeur, on ne sera jamais un non-fumeur. On doit apprendre à cheminer avec ça. La cigarette sera toujours dans la tête. La déprogrammation du cerveau se fait lentement mais on aura appris des astuces pour y faire face ».